L’ambiance générale est plutôt morose, pour ne pas dire triste ou angoissante. Tout le contexte actuel est centré sur les mauvaises nouvelles. En plus, chacun a son lot de situations difficiles à gérer. Et pour en rajouter une couche :
Ce qui égaie en général cette saison est sur fond de renoncement et restriction. Si même les illuminations qui créent l’ambiance féerique sont absentes du tableau « magique », que reste-t-il ?
Les cadeaux …
Oui, chacun s’active pour trouver ce qui va faire plaisir.
Et c’est vrai, cette attention personnalisée est un langage d’amour.
Nous pouvons valoriser la générosité manifestée. Au-delà de la convention, de la forme (réussie ou un peu à côté), nous voyons le fond et l’intention qui renforce la relation. En même temps, nous le savons, même si c’est source de satisfaction, ce n’est pas cela qui comble ou libère…
La joie procurée reste passagère, si éphémère.
Il reste ce mystère : Jésus est notre cadeau venu du ciel.
Alors tournons-nous vers l’Essentiel, au- delà des lumières artificielles.
Lui seul demeure, et apporte la clarté intérieure.
Arrêtons-nous pour Le contempler, prenons le temps de l’adorer.
Christ est la lumière du monde (Jem 1054)
Esaïe 8.23 ; 9.1, 5 : « Mais les ténèbres ne régneront pas toujours sur la terre où il y a maintenant des angoisses…Le peuple qui marche dans la nuit voit une grande lumière. Pour ceux qui vivent dans le pays de l’obscurité, une lumière se met à briller…Car un enfant est né pour nous, un fils nous est donné. Il a reçu l’autorité d’un roi et s’appelle : Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père pour toujours, Prince de la paix. »
Alors belles fêtes, dans cette clarté joyeuse.
Nelly pour l’équipe de la Traversée