En automne, j’aime m’évader en forêt, pour admirer les couleurs des arbres. C’est ressourçant, ça dépayse, et je peux me sentir en communion avec le Créateur.
Lorsque je suis en ville, je suis concentrée sur le trajet, mes pensées sont focalisées sur le prochain rendez-vous, ou la prochaine action, mes sentiments peuvent varier en fonction de ce qui m’attend ! Du coup, je ne suis peut-être pas réceptive à certaines beautés de l’environnement.
Pourtant, quand je m’ouvre
à la couleur au milieu de la ville,
je remarque cet arbre flamboyant
qui ressort dans le paysage urbain
Au détour d’un carrefour,
je vois cette allée,
peuplée d’érables dorés.
Même si j’avais rêvé de voir ces couleurs dans la nature, même si ça n’a pas autant de charme en ville, et que j’ai la nostalgie de belles balades automnales, je réalise que là aussi je peux être en communion avec le Créateur des couleurs, au milieu de mon quotidien.
Alors j’apprends, encore et encore, à saisir ce qui est à ma portée, à me nourrir de ce que Dieu m’offre ; j’apprends à vivre au milieu des limites ! C’est un thème sur lequel nous reviendrons.
« J’ai appris à être content de l’état où je me trouve » Phil 4.11
Suite au prochain numéro !
Bien fraternellement
Nelly Sinclair pour l’équipe de la Traversée