« Mettre des mots sur les maux », c’est ainsi que je résume cette traversée.

Pendant de longues années j’ai aspiré à être aimé, …mais je me retrouvais toujours seul et un puits sans fond s’est creusé dans mon cœur. A travers le temps, cela n’a fait que créer un manque, une carence. Dans les relations que j’ai pu établir, je remarque une forte attente des autres pour combler ce besoin, cet appel d’air. Lorsque je ne sentais pas ce puit se remplir, de la frustration et un manque de confiance, ont pris leur place.

Durant une année d’études, Dieu a mis en lumière ces « zones sombres ». De mois en mois, il m’a donné la force de faire face honnêtement à la vie. Phil 4.13  Je ne pourrai comprendre le « pourquoi » de ce que j’ai pu vivre ou subir, Dieu écrit l’histoire avec ça. Je fais la démarche de me faire accompagner, afin de comprendre ce qui ne va pas.

Poser des mots sur ces maux, me permet d’accepter qu’il y a un problème. Séance après séance, un nouveau chemin s’ouvre. Dieu reconstruit le fond de ce puit. Je grandis sur ce chemin, comprenant que la souffrance d’hier, cette crise existentielle est derrière, et toute chose est nouvelle. Ma foi est renouvelée. Même si je chute, « c’est ok! », je sais quoi faire derrière. Le voile se lève de mes yeux pour voir que Dieu me demande d’attendre avec confiance, car il accomplit sa volonté parfaite.

J’étais brisé, vidé sans espoir, mais sa grâce m’a trouvé, m’a restauré. Aujourd’hui, je peux demander pardon à Dieu, et me pardonner.

Lui, qui a souffert pour être la source de ma guérison.

J’ai besoin de trouver la trace de Dieu dans ma vie.

Pour ça je prends régulièrement du temps à part, hors de mon contexte habituel, pour ne pas être absorbé par la longue liste des tâches à accomplir.

Cela me permet de déposer auprès de Dieu tout ce qui est en suspens.

Et de prendre distance par rapport à tout ce qui me pèse.

Alors je peux être disponible pour discerner la suite du chemin, là où Il m’attend et là où j’ai une part active à mettre en œuvre.

J’avais des problèmes pour accueillir et comprendre une certaine personne. 

A cause de mon histoire de vie, j’ai développé une approche craintive, voire de la peur vis-à-vis d’une certaine forme d’autorité.

Par… et avec la Grâce de Dieu, accompagnée d’un éclairage « Traversée », j’ai pu mettre en place une relation plus cordiale.

Bien posée dans mon identité et guérison en Christ, je peux évoluer avec une lucidité confiante.

Le constat de départ, c’était l’épuisement. Je me suis perdu dans un activisme forcené, peut-être pour éviter de ressentir la douleur du passé. J’avais toujours l’appréhension d’un mauvais coup qui pouvait surgir de n’importe où. Il ne fallait surtout pas baisser la garde ; et donc, j’ai toujours tout porté… jusqu’à ce que je craque !

Avec douceur et délicatesse, nous avons fait le tour de ces blessures, et nous les avons apportées à Jésus pour qu’Il en enlève l’aiguillon. Je découvre en Lui un havre de paix et de sécurité. Le tout, c’est d’y revenir chaque fois que je repars dans mes vieux automatismes.

 Je me rends compte là où je me mets moi-même de la pression, où je gaspille mes forces. La lucidité sur mon fonctionnement m’aide à développer de nouvelles alternatives. Et j’expérimente peu à peu un nouveau mode d’être apaisé.

Quand je suis arrivée à La Traversée, c’était sombre, noir et pesant.

La lourdeur que je portais en moi est partie, je me sens légère et joyeuse d’avoir pu déposer ce fardeau aux pieds de la croix.

Aujourd’hui je vois que Dieu a mis plein de lumières et de couleurs dans ma vie et beaucoup de rose…

C’était un des moments les plus sombres de ma vie. Je venais de perdre mon papa brutalement, j’étais en déprime profonde également en raison de difficultés graves au travail et d’un état de santé fragile. Mes jours étaient comptés car mes idées de destruction s’accéléraient irrémédiablement.

Une amie m’a recommandé La Traversée. Dans la prière et l’écoute, au fur et à mesure des séances, j’ai appris à croire à nouveau en l’amour inconditionnel du Dieu vivant, à la possibilité d’être aimée comme je suis. J’ai reconnu que mon existence est voulue par Dieu comme un cadeau qu’on ne reprend pas.

Au travers de mon accompagnante, Dieu a parlé à mon cœur et m’a transformée : je suis passée physiquement et moralement de la mort à la vie. Non par mes propres forces, mais par la volonté et l’Esprit du Seigneur.

J’ai navigué jusqu’à l’autre rive. Il y a sur cet autre rivage les mêmes problèmes, parfois les mêmes personnes, les mêmes maladies que sur l’autre côté du fleuve. Mais il faut oser cette traversée, et Dieu en donne les forces, avec Sa paix et Sa joie. J’ai pu affronter mes peurs au travail. J’ai fait des choix à l’encontre des enjeux économiques pour rester dans la volonté de Dieu. Grâce à la puissance de la foi et de la prière, j’ai gagné certains combats, ainsi que la reconnaissance de mes collègues et de ma famille. Il y a un avenir et de l’espérance pour celui ou celle qui souhaite Lui ressembler et plaire à Son cœur.

Nous pouvons nous revêtir de cette beauté, sans artifice, pour exister selon Dieu, disposer de Sa joie en abondance et vivre toutes les couleurs de l’Arc en Ciel.

J’ai fait de Jésus mon essentiel.

Gloire à Dieu !

D’étape en étape… Puiser à la source.

C’est un privilège pour moi de jalonner ma vie de ces moments où, avec l’écoute attentive de l’accompagnante, nous pouvons ensuite déposer le fardeau, ou le besoin de discernement aux mains de notre Seigneur.

Cela fait une vraie différence dans ma vie.

La prière est au centre et y donne un sens. Chaque entretien est une étape, où une délicate lumière facilite, allège, éclaire le chemin.

Merci pour la qualité de nos partages dans la Présence du Père.

Nos entretiens ne sont pas terminés, car ma vie ne l’est pas tout à fait et j’ai toujours besoin d’aller puiser à la source de l’Eau Vive.

Il se passe en ce moment une restauration inespérée de nos liens familiaux.

C’est un peu comme si de jeunes petites pousses vertes émergeaient du sol d’une ancienne forêt luxuriante qui avait été détruite par une série de bombardements passés.

Je sens un climat plus apaisé et serein et un désir de reconnexion. Je suis si émue et heureuse.

J’aspire tant à la paix et l’ouverture du cœur.

Ce que la Traversée m’a apporté, c’est d’exprimer ma vision de mon passé, de bénéficier de l’écoute bienveillante et édifiante de mes deux accompagnantes.

J’ai pris conscience que j’ai tendance à me définir par ce que je ne suis pas, et non par ce que je suis.

Je peux accueillir la petite fille que j’ai été et la placer sous le regard de Jésus. Je dois moins rationaliser et davantage laisser parler mon ressenti.

Les circonstances actuelles me permettent de faire le deuil de ma grandiosité passée, d’accueillir le présent avec ma vulnérabilité et de placer ma confiance en Dieu pour mon avenir.

Le fait de me faire accompagner m’a permis de prendre de la hauteur et m’aide à être plus honnête avec moi-même, à ne pas m’installer dans des illusions 

A cause de mon histoire compliquée, j’étais à côté de la plaque et dans l’apitoiement. 

J’en ai ras le bol de ce système de pensée qui tourne à vide. 

J’ai un vide intérieur, avec un besoin de solidité et d’ancrage plus profond. 

J’apprends à rechercher auprès de Dieu l’amour que je n’ai pas reçu dans mon enfance. Je veux marcher debout, tout seul sans risquer de me cogner ou de tomber. 

Je me sentais comme dans un désert, lourd de sens et de questions.

J’avais besoin de parler, de verbaliser, m’épancher… et être écoutée !

Avec l’accompagnante, on a crevé l’abcès, ce qui a remis les choses à leur place.

Je me suis sentie comprise et encouragée. La prière aussi est une force. 

Soulagée et soutenue, j’avance.