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             Au cours de ce voyage avec le Souffle de Dieu, arrête -toi sur ce qui te rejoint, t’interpelle ou t’émerveille

           

« Le souffle de Dieu se déplaçait à la surface de l’eau. » Genèse 1.2

Dès le commencement, le Souffle, l’Esprit de Dieu est au centre du geste créateur. Il se pose délicatement et la vie se met en mouvement, s’illumine, grandit, s’épanouit.

« L’Éternel Dieu façonna l’homme avec de la poussière du sol, il lui insuffla dans les narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. Genèse 2.7

Encore aujourd’hui, par son premier cri, un nouveau-né se connecte au souffle vital. C’est l’ouverture au monde, à la condition humaine, aux mystères de la vie.

Tout au long de l’histoire du salut, le Créateur nous parle dans une respiration, qui se fait tour à tour rafale, tempête, bourrasque, souffle ou brise légère.

Mais, lorsqu’apparaissent chez chacun limites, failles, fautes … nous réalisons combien nous sommes naturellement séparés de l’Esprit de Dieu.

Jésus, le seul parfaitement uni à l’Esprit, peut recréer le lien, par sa mort et sa résurrection.

 « Oui, je te le déclare, c’est la vérité : personne ne peut entrer dans le Royaume de Dieu s’il ne naît pas d’eau et de l’Esprit. Ce qui naît d’une naissance naturelle, c’est la vie humaine naturelle. Ce qui naît de l’Esprit est animé par l’Esprit. » Jean 3.5-6

Tout comme l’enfant s’inscrit immédiatement dans le mouvement d’inspiration-expiration, celui ou celle qui devient enfant de Dieu par Jésus, reçoit le Souffle du Père.

Avant son ascension auprès du Père, Jésus avait prévenu ceux qui ont cru en lui :

« Vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. » Actes 1.8

Contemplons cette scène extraordinaire :

« Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit… » Actes 2.1 – 4a

Alors approchons-nous de cet instant d’éternité, entrons dans ce mouvement d’espérance et de joie.  Recevons, comme les disciples, la puissance transmise par l’Éternel. Ecoutons, comprenons comment le Père nous parle, nous affermit, nous équipe de l’Esprit de son Fils bien-aimé. Laissons lui toute la place qui lui revient, puisque notre corps est son temple.

Unissons-nous à tous les chrétiens qui, un jour, chanteront une symphonie céleste, magnifique, sublime où chaque voix, chaque instrument s’accordera pour toujours, sur le LA du Cœur de notre Seigneur Jésus-Christ.

Nous souhaitons à tous une Pentecôte bénie.

Marie-Claude

Membre active de la Traversée