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Courant octobre, quand la nappe de brume matinale s’est estompée au-dessus du jardin, j’ai vu les dernières rares fleurs, cosmos, onagre et soucis, se sifflant au-dessus de celles qui étaient déjà fanées.

Leur éclat particulièrement intense, sous un carré de ciel d’un bleu immense, m’a impressionné. Comme si elles concentrent dans leurs corolles les précieux rayons du soleil, en ces temps où la nuit grignote sur le jour.

Cette image m’habite alors que j’essaie de caractériser l’intensité de vie qui est la mienne aujourd’hui : une gerbe des dons que Dieu a déposés en moi, qui éclatent au grand jour de Sa lumière. Un déploiement d’activités à Son service, qui ne procède pas de l’activisme, mais d’une marche dans l’obéissance, à l’écoute de Sa sagesse.

Dans Jean 9.4, 5 Jésus dit : « Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »

Et Paul nous exhorte dans 1 Corinthiens 15.58 : « Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur. »

Dieu nous a plantés dans le jardin du monde. Travailler à l’œuvre du Seigneur, n’est-ce pas d’abord puiser en Lui et dans Sa Parole ? À l’exemple des végétaux qui puisent dans le sol, dans l’air et dans la lumière ce dont ils ont besoin pour répondre à ce pourquoi ils ont été créés !

Dans un deuxième temps, laisser dire à Dieu son message d’amour et de justice à travers qui nous sommes. Accepter comme la fleur de se laisser butiner, de contribuer à la pollinisation, pour que nous offrions l’éclat de Christ à nos contemporains.

Et que nous offrions l’éclat de notre adoration à notre Seigneur.

Monique Elchinger